Go Study Australia

Molika, 29 ans, un CDI en tant qu’animatrice Sécurité dans une cimenterie à Nice et un rêve : partir en Australie, « au bout du monde », pour apprendre l’anglais et faire de nouvelles expériences.

J’ai vraiment été frappée par leur grande générosité et profonde gentillesse. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes simples qui ont rendu et rendent encore mon expérience australienne extraordinaire.

Pourquoi quitter la France et pourquoi Melbourne ?

« J’avais décidé de partir en Australie à 24 ans, attirée par ce pays à l’autre bout du monde, avec ses vastes paysages, sa faune locale et le désir de vivre une expérience nouvelle dans un pays qui reste safe et je voulais également apprendre l’anglais. A cette période, j’ai préféré choisir le CDI plutôt que l’Australie bien que j’avais mon Working Holidays Visa (WHV), mon billet d’avion et mes travelmates. Trois ans plus tard, voyant la routine s’installer et le temps défiler sous mes yeux, j’ai décidé de tout quitter pour réaliser mon rêve d’évasion ! Bon à savoir : si tu fais ta 1ère demande de WHV mais que tu ne l’utilises pas, tu peux en redemander un autre. Pourquoi Melbourne ? Je n’avais pour objectif particulier de m’installer à Melbourne mais je me m’y suis rendue deux semaines après mon arrivée en Australie et je m’y suis tout de suite sentie à l’aise, « comme à la maison ». Difficile de décrire précisément mon ressenti et d’autres étudiants / backpackers vous diront la même chose. Il y règne une atmosphère où il fait bon vivre. C’est une ville dynamique et multiculturelle où l’art, la musique, le sport sont omniprésents ainsi que les restaurants, les boutiques et des événements ont lieu chaque semaine. Les espaces verts sont nombreux et la mer et la montagne sont à proximité. Bref, il y en a vraiment pour tous les goûts ».

Quelles sont les démarches à suivre pour obtenir un WHV ? Quel est le prix ?  Est-ce qu’il faut faire preuve d'un certain niveau d'anglais ?

La demande du WHV est très simple et rapide. Cela prend environ 15 minutes. Il faut renseigner un formulaire en ligne et payer environ 300€ ($450 AUD). Le formulaire est en anglais mais tu n’as pas besoin de prouver un niveau spécifique en anglais pour demander ton WHV. Si tu rencontres des difficultés pour le remplir, n’hésite pas à faire appel à Go Study qui s’occupe de te faire ton visa. Il existe aussi des tutoriels en ligne qui te guident pas à pas. Clique sur submit et croise les doigts… 1 minute, oui seulement 1 minute plus tard, j’ai reçu un email de confirmation : WHV granted ! (Cela peut parfois prendre plus de temps, de quelques minutes à quelques semaines). L’aventure pouvait commencer ! Je pouvais annoncer ma démission et réaliser le reste des démarches : réservation du billet d’avion, demande de permis et assurance internationale, procurations éventuelles, check-up santé, et, last but not least, les aurevoirs à la famille et aux amis. Ce que j’ai fait avant de partir en Australie : 
  1. Réserver mon billet d’avion : j’ai choisi de prendre un billet aller-retour avec le billet retour modifiable 3 fois gratuitement pendant un an.
  2. Demander mon permis de conduire international à la préfecture c’est gratuit mais il faut s’y prendre au moins un mois à l’avance. Tu peux également faire traduire ton permis Français (article à venir)
  3. Payer une assurance internationale (environ 410€) : ce n’est pas obligatoire mais je vous le recommande fortement.
  4. Informer mon banquier et faire des démarches de procuration le cas échéant.
  5. Si nécessaire, faire un check-up santé et demander les ordonnances à emmener avec vous. Il n’y a pas de vaccins obligatoires pour l’Australie, mais si vous comptez voyager en Asie, il vaut mieux les prévoir à l’avance (certains nécessitent des rappels, donc mieux vaut les prévoir à l’avance)
  6. Enfin, les aurevoirs à la famille et aux amis ! Parce qu’au mieux, tu ne les reverras que 24h après ton départ.

Tu as décidé de rester plus longtemps, pourquoi ? Qu’est-ce que tu as trouvé là-bas que tu n’avais pas en France ?

« La principale raison qui m’a donné envie de rester plus longtemps sont les personnes que j’ai rencontrées sur mon chemin: de nombreux Français via les réseaux sociaux pour commencer, avec un bon esprit d’entraide ; des backpackers de tout horizon (Japon, Malaysie, Chine, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Colombie, Brésil, etc.), rien de plus enrichissant que le partage de nos différences ; et enfin, les locaux, à travers mes séjours en ferme, HelpX et roadtrip. J’ai vraiment été frappée par leur grande générosité et profonde gentillesse. J’ai eu la chance de rencontrer des personnes simples qui ont rendu et rendent encore mon expérience australienne extraordinaire ».

Comment est-ce que tu as prolongé ton visa ?

« Pour prolonger mon visa, j'ai décidé de faire mes 88 jours essentiellement en ferme. J’ai commencé par du picking de fraises, de cerises, de poires, de pommes (en compagnie de redbacks, de charmantes veuves noires, de myrtilles, de fleurs de kiwi, et j’ai également fait de la pose de filets sur des cerisiers, poser de nouveaux systèmes d’irrigation, du packing de fruits et également opératrice dans une usine de plastique. 88 jours, cela peut sembler long et parfois pénible mais j’ai eu de la chance de travailler pour des employeurs honnêtes dont certains sont devenus de bons amis et dans une ambiance conviviale entre backpackers. Au final, j’ai totalisé plus de 88 jours de travail en ferme que je pouvais prouver via mes fiches de paie (payslips). J’ai donc fait ma demande d’un deuxième WHV en ligne qui, comme ma première demande, a été acceptée dans la minute. Yes !!! Je n’ai pas eu besoin de prouver quoique ce soit mais mieux vaut prévoir ».

Après deux ans en Australie, tu vis toujours à Melbourne, quelle chance !Comment ça s’est passé avec le deuxième Visa ? De quel type de visa s’agit-il ? Quelles sont les démarches à suivre et où obtenir toutes les infos ?

« Le temps passe très vite… Je suis actuellement sur la fin de mon deuxième WHV. J’ai commencé par retravailler en ferme pour me payer des cours d’anglais et obtenir le niveau requis afin d’intégrer une école de cuisine à Melbourne via un visa étudiant. Je ne savais pas exactement quelles écoles choisir et comment m’y prendre pour ma demande de visa étudiant. Je me suis donc tournée vers Go Study Australia, à Melbourne. J’ai envoyé un email et j’ai eu un retour très rapide d’Astride qui me conseille et m’aide dans les démarches avec les écoles et la demande du Visa étudiant. Réactive et très efficace : merci Astride ! ».

Et maintenant, tu fais quoi en Australie, tu travailles, tu fais des études ? Et après que tu auras obtenu ton niveau en anglais, tu as déjà une idée de ce que tu feras ? D’après toi, c’est difficile de trouver du boulot à Melbourne ?

« Actuellement, je suis donc des cours d’Anglais à Melbourne, en cours du soir, de 16h30 à 20h45. Cela me permet de travailler en journée dans un petit café de Melbourne en tant qu’aide de cuisine, serveuse et plongeuse. Avec un WHV, je suis autorisée à étudier jusqu’à 4 mois et je peux travailler autant d’heures que souhaité. Le travail ne manque pas à Melbourne. Les réponses aux annonces sur Grumtree ou le porte à porte fonctionnent assez bien par expérience. Il faut persévérer pour trouver le bon job, avec un salaire convenable et des horaires adaptés avec l’emploi du temps scolaire mais c’est tout à fait possible. GoStudy envoi également par email une liste d’offres d’emplois chaque semaine. C’est grâce à cela que j’ai trouvé mon premier job étudiant à Melbourne ».

Est-ce que c’est faisable d’étudier et de travailler à côté ?  Comment tu gères ton emploi du temps ?

« L’emploi du temps est chargé entre le travail et les études mais c’est le prix à payer pour voir mon projet se réaliser et je reste plus que motivée comme beaucoup d’étudiants à Melbourne ».

Quel est ton avis sur Melbourne ? Quelles tes recommandations et pourquoi ?

J’adore Melbourne. Elle est la capitale culturelle et culinaire de l’Australie, c’est une ville dynamique, ouverte sur le monde et comme je le disais au tout début, il y en a pour tous les goûts : pas le temps de s’y ennuyer. Pour ma part, c’est bel et bien l’une des villes les plus agréables à vivre au monde.

Un dernier mot pour la fin ? Une anecdote concernant le travail, tes premiers jours à Melbourne ou une soirée entre amis ?

« Je ne peux pas parler de Melbourne sans parler de la variabilité de ses conditions météos. J’ai passé mon premier jour à Melbourne en septembre 2016 et j’ai pu directement expérimenter the fours seasons in one day. Dorénavant, j’ai toujours une veste et un parapluie dans mon sac ! Cela reste un détail au milieu de toutes les possibilités qu’offre Melbourne. Fonce ! »